Bonjour,
Toutes ces informations sont reprises du site du tourisme de la ville de Nieuport que vous pourrez trouver à l'adresse suivante:
http://www.nieuwpoort.be/nieuwpoort/view/fr/nieuwpoort/tourisme/visites/curiosites
N'hésitez pas à le visiter pour plus d'informations.
De Blauwvoet
est une sculpture en chêne de 3 mètres de haut et 900 kg de Fernand Vanderplancke.
Cette sculpture a été offerte par le "Vlaamse Vereniging voor Watersport", un club de sports nautiques pour remercier la ville de Nieuwpoort pour le développement de la première et la plus grande marina flamande de la côte belge.
Le nom de la statue 'De Blauwvoet' referre à l'émancipation du peuple flamand et à la nature combative.
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Edifice 'De Barkentijn'
Cette maison d’angle (1923), ancienne propriété du baron Crombez, est le plus bel exemple de style normand sur la Westkust (Côte Ouest). Les soubassements sont faits de moellons, et des encadrements en pierre de taille entourent les soupiraux en forme d’arc en segment. Les façades du rez-de-chaussée sont décorées en damier: des “carreaux” en brique et en grès sont posés en alternance. Le second niveau présente des pseudo-colombages avec des balustres en bois. On observe aussi plusieurs chiens-assis et une tour d’angle polygonale. Les façades latérales et arrière ont un aspect analogue.
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Carillon
A partir de 1413, les comptes de la ville mentionnent la livraison ou la réparation d’un “enghiene met appeelen” (“engin d’appel”), d’ “eenen man slaende en betekenende de ueren van den daghe” (“un homme frappant et signifiant les heures du jour”).
Les cloches ont été transportées à Nieuwpoort par coche d’eau depuis Bruges et Amsterdam. Entre-temps, les cloches de la tour de la halle étaient devenues tellement nombreuses que, vers 1680, toute l’installation fut transférée dans la tour de la ville qui restera toujours inachevée, mais où le carillon, dans un campanile plus large, était mieux mis en valeur.
Ce carillon, qui était en fait un amalgame de toutes sortes de timbres et dont la sonorité ne devait donc pas être bien belle, a été remplacé en 1735 par un autre, fondu par le Louvaniste Pieter Vanden Gheyn. Quelques années plus tard, le Brugeois Georgius Dumery a encore livré quelques cloches supplémentaires. Ce carillon fut souvent utilisé dans la vie publique de Nieuwpoort:
“Zondag 24 juny 1860 ’s morgens om zes ure zal de kermis door het luiden van de klok, beyaerd spelen, losbranden van het kanon, vercieren der straten en gebouwen, en bevlaggen der schepen in de haven, aangekondigd worden.”
(“Le dimanche 24 juin 1860 à six heures du matin, la kermesse sera annoncée en sonnant la cloche, en jouant du carillon, en tirant un coup de canon, en décorant les rues et bâtiments et en hissant le drapeau sur les navires du port.”)
La guerre mondiale 1914-1918 a brusquement mis fin à tout cela: la tour du carillon fut dynamitée par les troupes belges du génie le 17-10-1914; seuls des morceaux de bronze, quelques cloches abîmées et les manicles de L. Deschieter, le dernier carillonneur “d’avant-guerre”, ont été conservés.
C’est en 1952 que la tradition du carillon a repris à Nieuwpoort après une interruption de plus de 35 ans, avec toutefois une grande différence : tant la tour, du point de vue architectural, que le carillon diachromatique à quatre octaves, du point de vue des cloches et de l’accord, diffèrent entièrement de leurs prédécesseurs.
La tour actuelle a, pour sa part, été achevée et répond au style de l’église. La série de 67 cloches (base Es, 1407 kg) a été fondue par Marcel Michiels Jr., fondeur de cloches de Tournai, et a été accordée selon l’accord pythagoricien. Ce travail délicat a été mené à bonne fin grâce à la compétence du fondeur de cloches et au contrôle de Victor Van Ghysegem, spécialiste de renommée internationale.
Cette fois, le carillon a été installé dans la salle des cloches en tant qu’instrument de musique, et non plus dans le campanile en tant qu’élément décoratif, comme c’était l’usage auparavant, à Nieuwpoort comme ailleurs. En 1992, l’installation toute entière (à l’exception des cloches) a été modernisée par la firme Clock–O–Matic de Holsbeek (B) au moyen des techniques les plus récentes.
Des concerts de carillon sont régulièrement organisés.
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Dunes
Seule une petite partie des dunes de Nieuwpoort, c’est-à-dire la partie ouest rejoignant les Karthuizerduinen de Oostduinkerke, est utilisée comme lieu de récréation. Cette parcelle est délimitée par les rues suivantes: la Elisalaan, la place Sint-Bernardusplein, la Georges Rodenbachlaan, la Emile Verhaerenlaan, la Louisweg et la Kinderlaan. Les plus hauts sommets s’élèvent à 20 m au-dessus du niveau de la mer. Cependant, la hauteur moyenne oscille entre 6 et 10 m. Seules quelques plantes, l’oyat et le chiendent des sables, sont adaptées physiologiquement pour germer et pousser sur le sable stérile. Leurs réseaux étendus de racines offrent une certaine protection et stabilisation à la bande de dunes.A l’ouest de Nieuwpoort-Ville, jouxtant la Canadalaan, s’étend un deuxième domaine de dunes très peu connu : le Littobos (bois du Litto), qui pousse sur les “dunes d’âge moyen”. Celles-ci dépassent à peine le niveau des polders environnants.
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Tour Saint-Laurent ou Duvetorre Jeanne Panne
Ces ruines dans la Willem de Roolaan sont les restes de l’ancienne Eglise Saint-Laurent. L’église a été plusieurs fois détruite et a été transformée en château fort entouré de douves en 1384. Aux environs de 1820, la vieille tour de l’église, qui servait de poste d’observation, a été transformée en entrepôt de poudre à canon. En 1917, pendant la Première guerre Mondiale, la tour a été bombardée et seul un tiers de sa hauteur originelle a été conservé. Dans la langue populaire, cette tour est appelée “Duvetorre”. Ce nom n’a rien à voir avec les pigeons (duiven) qui y nichent, mais renvoie au diable (duivel). C’est ici, à l’ombre de la tour, que Jeanne Panne tenait ses sabbats et avait rendez-vous avec le diable.
Jeanne Panne
Jeanne était la fille de Jan de Deyster et de Cathelijne Goossen. Il n’est pas sans importance de mentionner que Jan de Deyster avait la réputation d’être un sorcier à Sint-Joris.
Jeanne de Deyster épousa Jan Panne en 1617. Jan Panne tenait une boulangerie dans la Sinte-Mariestraat, l’actuelle Recollettenstraat. Ce fut un mariage fertile, et Jeanne mit onze enfants au monde.
Jeanne n’était pas illettrée. Elle était une commerçante roublarde qui ne considérait pas la fraude de l’impôt sur le blé comme un grand délit.
Son mari décéda lorsqu’elle avait une bonne cinquantaine d’années. Elle perdit dix enfants, tous décédés de mort naturelle. En 1650, seul Joorkin était encore en vie. La nature ne l’avait pas gâtée. Elle avait des taches de naissance aux tempes, son corps présentait des traces d’abcès et elle avait “une tache rouge et ronde” sous son sourcil droit.
En 1648, Jeanne Panne était sur le point de se remarier avec Frans de la Banst de Pervijze. La publication du mariage avait déjà eu lieu et les tourtereaux fêtaient l’événement à la lueur des bougies. Mais soudain, Jeanne se leva et, sans dire un mot, se rendit en pleine obscurité au magasin où elle resta un court moment. Elle revint ensuite dans la pièce en balbutiant et dit à son fiancé que l’esprit de son mari décédé la rendrait muette si elle se remariait. Le mariage n’eut pas lieu.
Ce furent sans aucun doute Jan Jacobs et la mère de Ryckewaert Schroo qui accusèrent Jeanne Panne d’être une sorcière. Tant Ryckewaert Schroo que la fille de Jan (tous deux malades) décédèrent à la suite d’une visite de Jeanne.
Après son arrestation, elle fut condamnée à la torture par le bourgmestre et les échevins le 10 mai 1650. Avant de devoir porter le carcan le 12 mai, elle fut examinée par un certain Mr. Andries “exploicteur criminele der stede Brugge” (“inspecteur criminel de la ville de Bruges”) qui découvrit sous son sourcil droit une tache ronde qui s’avéra être insensible aux piqûres d’épingles qu’il lui infligeait. Le stigma diabolicum, la preuve que Jeanne Panne avait lié un pacte avec le diable, avait été trouvé. Après une dernière tentative pour exorciser le diable, Jeanne Panne a été mise au carcan le soir à 11h.
Lorsqu’elle eut juré sur la Sainte Croix de renier le diable et imploré la miséricorde divine, Jeanne Panne a été libérée du carcan le 13 mai 1650. Le 14 mai, elle a confirmé ses aveux “libre ende buuten torture” (“libre et hors torture”). Le même jour, elle fut condamnée au bûcher. Le jugement a été exécuté le 16 mai 1650. Le procès eut lieu aux frais de la condamnée et ses biens furent confisqués.
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Frontzate
Ici s’étendait la voie ferrée allant de Dixmude à Nieuwpoort, également connue sous le nom de Ligne 74.
A partir de 1983, cette voie ferrée abandonnée et entre-temps démolie a été ouverte aux promeneurs et aux vélos.
Lors de la réalisation du circuit cyclotouriste de longue distance (LF 1- Circuit de la Mer du Nord), une partie du trajet suivait le Frontzate. Vu le grand succès remporté auprès des cyclistes et des promeneurs, on a opté pour un revêtement meilleur et plus large. Le nouveau “Frontzate” a été rouvert juste avant l’été 1990.
A l’époque de la Première Guerre Mondiale, le “Frontzate” était une importante ligne de défense. Pendant cette guerre, la Ligne 74 a rempli un rôle stratégique important, notamment lors de l’inondation de la plaine de l’Yser, où la voie ferrée servait alors de barrage. Toujours durant cette guerre, de petits bunkers ont été construits le long de la voie de chemin de fer. Ces refuges en briques étaient enfouis dans les talus de la voie ferrée. Une septantaine de ces bâtiments situés entre Pervijze et Nieuwpoort sont les témoins tranquilles de cette guerre cruelle.
Si vous aimez les ballades à vélo dans la nature et parmi les témoignages historiques, le Frontzate vous séduira certainement.
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Chenal du port
Entre le port de plaisance et la mer du Nord s’étend, sur une distance d’environ 2 kilomètres, le chenal du port.
A Nieuwpoort-Bain, on peut traverser ce chenal grâce à un service de bac qui opère ici quotidiennement.
Sur la rive droite s’étend la réserve naturelle “De IJzermonding” suivie par les dunes de l’ancienne base navale de Lombardsijde. Sur la rive gauche se trouvent quelques installations techniques comme le carénage pour bateaux de pêche, des embarcadères pour les services de sauvetage et de pilotage, des lieux et hangars de réparation pour les yachts.
Le long du chenal du port, une promenade entièrement neuve pour piétons et vélos est actuellement aménagée, et sera terminée pour l’été 2004. Nieuwpoort sera ainsi dotée de l’un des plus beaux circuits de promenade et de cyclotourisme de la côte.
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Jardin aux Idées
Situation: Nieuwpoort, Louisweg (Chenal du port)
Superficie: parc Prins Maurits 10 ha, Jardin aux Idées 1,2 ha
Propriétaire: Région Flamande
Caractéristiques: pièces d’eau, accessible aux fauteuils roulants, chiens admis
Informations: 050/45.41.71
En 1996 a commencé l’aménagement des jardins aux idées sur l’une des pelouses du parc appelé à l’époque “Keunepark” (maintenant « Prins Mauritspark », Parc Prins Maurits). Sur une superficie globale de 1,2 ha, 18 jardins ont été installés au total. Ils ont tous la même forme rectangulaire (15m de long sur 8m de large) mais sont très différents de par leur mise en forme, l’utilisation des matériaux et leurs plantations respectives. Chaque jardin dégage ainsi une ambiance propre.
Tous les jardins sont reliés entre eux par un sentier de promenade et au long de ce parcours, coins pour s’asseoir, pelouses, plantations et étangs apportent la diversité nécessaire.
Lors de l’aménagement et de la gestion des jardins, on veille aussi au développement et à la conservation de la végétation spontanée, afin que le visiteur puisse redécouvrir la beauté parfois étonnante de notre flore, souvent trop vite qualifiée de “mauvaise herbe”. Le simple promeneur jouit ici assurément d’un moment de détente dans un cadre tranquille, tandis que l’amateur de jardinage pourra certainement y trouver une ou plusieurs idées pour son propre jardin.
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L'Yser
L’Yser est le seul fleuve à se jeter directement dans la Mer du Nord sur le territoire belge et a une longueur totale de 75 kilomètres. Les sources sont situées près de Kassel, au nord de la France, 75 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’Yser pénètre dans notre pays à hauteur de Roesbrugge – Haringe. Le Kemmelbeek et le Ieperlee sont les deux affluents les plus importants. Le cours inférieur de l’Yser est canalisé et navigable pour les bateaux pesant jusqu’à 300 tonnes. Au sud de Dixmude, non loin de Lo et de Pollinkhove, l’Yzer atteint le plat pays des polders. Sur le territoire de Sint-Joris, entre le Uniebrug et la baie de Nieuwendamme, le canal de l’Yser a été élargi en 1979 via l’installation d’un réservoir.
A ceux qui veulent découvrir de façon aventureuse et passionnante les charmes du paysage des polders, nous recommandons une excursion touristique en bateau sur l’Yser entre Nieuwpoort et Dixmude.
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Mémorial de l'Yser
Réalisé par le sculpteur Pieter Braecke.
Il représente une femme qui, debout sur une haute colonne, se détournant de l’ennemi, tient dans ses mains, en un geste protecteur, la couronne de Belgique. Les quatre personnages se tenant autour du mémorial symbolisent la résistance (représentée par un aveugle, un blessé, un malade et un soldat valide). Le mémorial a été inauguré le 26 octobre 1930.
---- A l’écluse Iepersluis.
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Port de plaisance
En aval du port de pêche est situé le “Eurojachthaven” (Port de plaisance européen”). Trois clubs de yacht gèrent environ 2000 lieux de mouillage. Nieuwpoort possède le plus grand port de plaisance de l’Europe du Nord.
Le bassin (“vlotkom”) a une superficie de 3,5 hectares et peut accueillir environ 450 bateaux. Il y a deux appontements flottants et deux cales fixes.
Le port “Noorderhaven” sur la rive droite du chenal a été utilisé pour la première fois en 1969. Cette partie est équipée de sept appontements flottants d’une longueur de 60 mètres chacun et d’un appontement flottant de 125 mètres, ce qui permet d’accueillir au total environ 300 bateaux.
Le point d’orgue de la construction du port de plaisance fut sans aucun doute la réalisation du bassin portuaire, qui est directement relié au chenal du port. Ce bassin, appelé Novus Portus, a une superficie de 12,5 ha et est équipé de deux cales fixes. Avec, de plus, ses 1930 mètres d’appontements flottants, ce bassin a une capacité d’accueil d’environ 1200 yachts, c’est-à-dire 700 du VVW (Vlaamse Vereniging voor Watersport, Association Flamande pour les Sports Nautiques) de Nieuwpoort et 500 du WSKLuM (Watersportkring van de Luchtmacht, Cercle de sports nautiques de l’Armée de l’Air).
Le KYCN (Koninklijke Yachtclub Nieuwpoort, Club Royal de Yacht de Nieuwpoort) est situé sur le “vlotkom” et a son club-house dans le Kromme Hoek.
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Kaaiplein
Pendant les dernières années, un nombre d'entrepreneurs ont fait des travaux de rénovation au Kaaiplein. Depuis avril 2009, les travaux s'achèvent et le résultat devient de plus en plus clair. La place des fontaines, avec le monument aux pêcheurs péris en mer, restitué dans son ancienne gloire, invitera à se promener lelong de l'Yser, à visiter les reliques qui réferrent à la pêche, à flaner le long des magasins de poisson frais ou à se distraire sur une des terrasses.
Le fait que le trafic local et le trafic de passage sont scindés l'un de l'autre, et que le trafic des poids lourds sera interdit, fait que le Kaai deviendra de plus en plus un lieu de distraction, tandis que dans le passé il était plutôt un noeud de trafic.
La place devient maintenant un endroit très attrayant, une porte pour découvrir le centre historique de la ville et le 'missing link' entre la promenade le long du chenal et la ville.
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Ferme pour enfants
Permettre aux enfants d’entrer à nouveau en contact avec la vie de la ferme. Leur faire découvrir et travailler eux-mêmes des produits peu connus en magasin. Leur donner la chance d’observer et de toucher des animaux vivants. Telle est la mission que la Ferme pour enfants “De Lenspolder” essaie de remplir pendant toute l’année. La ferme dispose d’une cour où picore la volaille et où se promènent des lapins, d’un étang où nagent plusieurs sortes de canards et des tortues, d’une prairie où broutent chèvres, moutons, cochons, petits chevaux et autres ongulés. De plus, “De Lenspolder” organise, dans ses deux locaux “bio”, pas moins de 67 activités éducatives allant de “la cuisson du pain” à “la fabrication du papier” et “la protection de l’environnement”. La détente est au rendez-vous dans la cafétéria ou sur la petite plaine de jeux. Vivement recommandé aux groupes scolaires et de jeunesse.
Info:
Ferme pour enfants De Lenspolder, Elf Juliwijk (quartier du Onze Juillet) à Nieuwpoort - Tél. = fax: 058/23.69.86
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Monument au Roi Albert Ier
Le Monument au Roi Albert a été érigé sur l’initiative et avec le soutien des associations des anciens combattants de la Première guerre mondiale. Les rives de l’Yser ont été choisies en raison du rôle important joué par ce fleuve durant cette guerre.
Le mémorial date de 1938 et a été conçu par Julien de Ridder. Le sculpteur en est Karel Aubroeck.
Le monument a une forme circulaire et un diamètre de 30m. Vingt colonnes de briques venant de la vallée de l’Yser soutiennent une poutre circulaire d’une circonférence de 100m, au-dessus d’une terrasse cruciforme. Sur la poutre circulaire est installé un promenoir avec des tables d’orientation, offrant une vue magnifique sur la plaine de l’Yser.
Le monument a été entièrement restauré en 1973 – 1974. Le premier dimanche du mois d’août s’y déroule l’Hommage National à S.M. le Roi Albert Ier et aux héros de l’Yser.
Infos et réservations : 058/23.55.87
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Mémorial des victimes de guerre
Mémorial des victimes de guerre de Nieuwpoort
Le “mémorial des victimes des deux guerres de Nieuwpoort” est une oeuvre de Pieter Braecke. Il se trouve au coin de la W. De Roolaan et de la O.L. Vrouwestraat, près de l’Eglise Notre-Dame. Karel Loppens l’a décrit par ces mots : “c’est une femme, enveloppée dans un manteau, qui semble pleurer les habitants de Nieuwpoort tombés au combat; leurs noms sont gravés sur de petites croix plantées dans le sol autour de la femme affligée”.
---- coin de la W. De Roolaan – O.L.Vrouwstraat
Cimetière Militaire Belge
632 petites pierres tombales, dont 400 anonymes.
---- dans la Ramskapellestraat (à Ramskapelle)
Cimetière Militaire Anglais
839 tombes, dont 313 anonymes (803 Britanniques, 7 Australiens, 2 Canadiens, 1 Sud-Africain, 2 Allemands, monuments spécifiques pour les soldats inconnus).
---- Brugse steenweg (chaussée de Bruges)
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Réserve naturelle 'De IJzermonding'
Une réserve naturelle d’une rare richesse en faune et en flore qui, hormis le Zwin, n’a pas son pareil en Belgique. L’eau douce de l’Yser, le seul fleuve de Belgique à se jeter directement dans la mer du Nord, s’y mélange avec l’eau salée de la mer. Les marées ont fait naître une région unique de prés salés et de terres alluviales, terre nourricière idéale pour une riche variété d’animaux du sol comme les vers, les escargots, les algues, les coquillages et les crustacés. Il n’est donc pas étonnant que des échassiers de toutes plumes comme le huîtrier pie, le bécasseau variable et le courlis viennent y grappiller leur nourriture à marée basse.
L’interaction permanente entre l’eau douce et l’eau salée à l’embouchure de l’Yser crée de plus un biotope particulier, caractérisé par des plantes halophiles comme la salicorne, le plantain maritime et la lavande de mer. Les visites sont obligatoirement accompagnées.
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Eglise Notre-Dame
La principale église de Nieuwpoort, l’église Notre-Dame (“O.L.Vrouwekerk”) se dresse près de la Marktplein (Place du marché). Après sa destruction complète par un bombardement pendant la Première Guerre Mondiale, le bâtiment de l’église proprement dit fut reconstruit entre 1920 et 1923 dans l’état où il se trouvait après la restauration du tournant du siècle (1899 – 1905). Un morceau de colonne datant de cette restauration a été conservé au côté sud de l’église, et rappelle encore maintenant la quatrième nef qui fut détruite en 1834.
La tour de l’église est encore plus récente. Elle fut achevée en 1952 et héberge maintenant le carillon. Avant la Première Guerre Mondiale se dressait une tour renaissance du 17e siècle qui fut entièrement détruite.
Histoire de la construction :
1165 Une chapelle est érigée sous le patronage de l’abbaye Saint-Nicolas (Sint-Niklaasabdij) de Furnes. Elle se transforme rapidement en petite église romane cruciforme avec nef centrale, transepts et choeur. La tour est située au-dessus de la croisée du transept.
1300-1325 Le choeur est agrandi en un chœur halle à trois nefs. La clôture est toutefois conservé et est une réminiscence stylistique de l’architecture romane.
15e siècle La partie inférieure de l’église est agrandie en trois halles équivalentes de style gothique.
16-18e siècle Durant cette période, plusieurs changements et des travaux de transformation ont lieu, qui seront toutefois supprimés par après. Ainsi, la large nef transversale sert un moment de nef principale, avec un porche d’entrée du côté nord et un choeur pentagonal au côté sud.
1631 La construction de la tour renaissance est commencée au sud-est, mais on ne dépasse pas les fondations quadrilatérales.
1735 La tour est achevée en style baroque avec une superstructure octogonale et une flèche.
1914-18 Au cours de la Première Guerre Mondiale, l’église Notre-Dame est entièrement détruite.
1922 A l’exception de la tour, l’église-halle gothique est reconstruite dans son style original. Le Brugeois J. Viérin en est l’architecte.
1946 Réparation des dégâts de l’incendie de 1940 et 1944 qui avait fait s’effondrer les toits et les voûtes.
1952 Une tour isolée est construite en style néogothique au nord du transept nord, selon les plans des architectes J. et L. Viérin.
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Statue 'De Poolreiziger'
'De Poolreiziger' est un oeuvre de Freddy Cappon, habitant de Nieuwpoort. La ville de Nieuwpoort lui a donné le mandat de faire une statue à l'occasion du départ de l'explorateur des régions polaires, Dixie Dansercoer, en 2007. La statue symbolise la solitude et l'immensité de l'univers. La route imaginaire que Dixie traverse avec ses skis, seul avec ses pensés et ses sentiments, s'étend jusqu'aux portes du paradis. La sculpture est un duc-d'Albe, ode à Nieuwpoort. Les colonnes sont 6m de haut, les arcs de cercle représentent les Pôles Nord et Sud.
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Statue 'Searching for Utopia'
La statue en bronze "Searching for Utopia", mieux connue sous le nom 'La tortue de Jan Fabre' a été mise à Nieuwpoort lors de la première édition de la trienale d'art contemporain 'Beaufort' en 2003. La tortue a été tellement appréciée par des milliers de visiteurs et par les habitants que la municipalité de Nieuwpoort a acheté la statue.
Quelques chiffres:
Poix: 5500 kg.
Longueur: 7 m.
Largeur: 5 m.
Hauteur: 3 m.
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Saint-Bernard (chien)
Un chien Saint-Bernard en bronze décore la place Hendrikaplein. Il renvoie au saint patron de Nieuwpoort-Bain, et, chaque année à la fin du mois d’août, il reçoit la compagnie de dizaines de congénères bien vivants lors des trépidantes fêtes de Saint-Bernard, fêtes qui ne manquent pas d’ambiance.
Cette oeuvre d’art de 1,20m sur 0,90m, réalisée par Monique Mol de Beauvoorde, fut inaugurée le 21 août 1998. Le nom du chien (originaire de La Panne) qui a servi de modèle pour cette statue est “Vainqueur van ’t Roodhuis”.
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Eglise Saint-Bernard
Il s’agit d’une construction néo-romane datant de 1923, bâtie pour remplacer une église similaire de 1877. L’église a été fortement endommagée non seulement pendant la Première Guerre Mondiale, mais également pendant la Deuxième. Les réparations de 1947 déterminent donc son aspect actuel. Les façades en briques jaunes reposent sur un soubassement en pierre de taille. La différence de style par rapport aux églises gothiques de Nieuwpoort-Ville et de Sint-Joris se remarque du premier coup d’oeil. En effet, l’arc en plein cintre domine dans l’art roman, et l’ornementation y est généralement minimale. Toutefois, la pureté du style a quelque peu souffert de l’installation de contreforts qui soutiennent la tour et les nefs latérales, ce qui est un élément gothique.
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Complexe d'écluses
Les vannes ou écluses à décharge permettent aux terres basses des polders de se débarrasser de leur excédent d’eau, tandis que les écluses règlent le niveau de l’eau des canaux pour la navigation. Les portes des vannes sont fermées à marée haute et ouvertes à marée basse afin de déverser dans la mer le trop-plein d’eau des polders. Les écluses proprement dites sont utilisées pour sasser les bateaux.
Via la “Ganzenpoot”, le chenal du port est relié à pas moins de six voies de navigation et/ou de drainage différentes. Du nord au sud, les vannes et écluses qui succèdent sont :
La vanne Nieuw Bedelfverlaat: reçoit un petit canal de drainage des polders
L’écluse Gravensluis: contrôle le canal Nieuwpoort-Plassendale qui crée une ouverture vers la côte Est
La vanne Springverlaat: accueille la baie de Nieuwendamme qui est formée par un ancien méandre de l’Yser et veille au drainage du Nieuwlandpolder
L’écluse Iepersluis: pour l’Yser actuelle
La vanne Veurne-Ambachtverlaat: règle le canal de déchargement qui est relié aux canaux Noordvaart et Sluikvaart. Il règle le drainage des polders de Ramskapelle et fut un maillon important lors de l’inondation de 1914, qui a radicalement changé le cours de la Première Guerre Mondiale (voir plus loin).
L’écluse Veurnesluis: s’occupe du canal Nieuwpoort-Dunkerque qui rend la Côte ouest accessible et constitue un lien avec la ville portuaire de Dunkerque.
Dans le passé, le système d’écluses de Nieuwpoort a permis à plusieurs reprises de préserver la ville d’une prise d’assaut et d’une occupation par des armées étrangères grâce aux inondations. Les attaquants français et allemands en ont fait les frais.
L’inondation de 1914: le 4 août 1914, l’enfer se déchaîne et le rouleau compresseur lancé par l’empereur allemand Guillaume III pénètre dans notre pays. Dans un appel tragique, le roi Albert I demande de protéger jusqu’au bout la dernière parcelle de terre restante, délimitée par l’Yser et Ieperlee, et à l’arrière par la mer. Cette ligne de défense a tenu bon grâce à un allié que l’Yser porte dans son lit et auquel Nieuwpoort pouvait faire appel, comme elle l’avait déjà fait si souvent lors d’autres sièges dans le passé: l’eau! Le gardien du Noordwatering, Karel Cogge de Veurne, connaît le réseau hydraulique des petits canaux, ruisseaux et voies d’évacuation qui échangent leurs eaux avec celles de l’Yser via les écluses de Nieuwpoort; et le marin Hendrik Geeraert de Nieuwpoort sait où et comment utiliser le matériel. L’eau monte, déborde de ses rives et inonde la plaine: elle force l’ennemi à se retirer. Le front sera stabilisé ici jusqu’à l’offensive finale et victorieuse de 1918.
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Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville sous sa forme actuelle en style néo-renaissance flamand date de 1922. Au rez-de-chaussée est hébergé entre autres l’office du Tourisme. L’ancien hôtel de ville, dans la Langestraat, sert actuellement de commissariat de police.
L’actuel hôtel de ville jouxte le côté sud de la Marktplein (Place du Marché) et date donc de 1922 (cfr. datation agrafe sur la façade sud). Lors de la reconstruction après la Première Guerre Mondiale, on a essayé de concentrer tous les bâtiments publics importants près de la place du marché. Pour la construction du nouvel hôtel de ville, pas moins de quatre familles de commerçants ont donc dû quitter leur maison. L’hôtel de ville abrite actuellement, outre les services administratifs de la ville, le bureau du tourisme. L’intérieur contient une riche collection d’oeuvres d’art, parmi lesquelles des eaux-fortes, des dessins, des aquarelles, des peintures et des sculptures. Au-dessus de la porte avec arc en anse de panier, on peut voir l’ancien blason de la ville. Il représente un fermier au labour et un pêcheur avec une ancre. Le nom latin de la ville, “Novus Portus”, est mentionné en haut du blason.
Au milieu de la Marktplein se trouve une pierre de taille sur laquelle sont gravés les “Vrijheidskeure of Stadskeure van Nieuwpoort” (charte de la ville de Nieuwpoort), taillés par W. Vermandere. Cette charte a été accordée à Nieuwpoort par Philippe d’Alsace, comte de Flandre, en 1163. L’attribution d’une charte signifiait pour Nieuwpoort une autonomie totale sur le plan administratif, fiscal et juridique. Cette Charte est la preuve de l’importance de Nieuwpoort à travers les siècles.
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Halle (Stadshalle)
A côté de l’hôtel de ville, sur la Marktplein (Place du Marché), vous trouverez la Halle au Blé de Nieuwpoort, mieux connue sous le nom de Halle (Stadshalle). Ce bâtiment a été classé par A.R. le 25 mars 1938. On suppose qu’une halle se trouvait déjà à cet endroit en 1280. Cet élément souligne clairement le passé commercial florissant de la ville côtière.
La Halle a été plusieurs fois détruite au cours de l’histoire. La dernière destruction remonte à la Première Guerre Mondiale. La halle a été reconstruite en 1920 dans le style et avec les matériaux d’origine. Dans un passé récent, plusieurs musées y ont été abrités, mais depuis la dernière restauration en 1999, la halle n’est plus utilisée qu’en tant qu’espace d’exposition temporaire et constitue un décor de choix pour les réceptions festives organisées par le conseil municipal.
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Estacade
L’Estacade Ouest, construite en 1865, a une longueur de 490 mètres, tandis que l’Estacade Est, qui date de la même année, s’enfonce dans la mer sur une longueur de 543 mètres. Au bout des estacades se trouvent un fanal et une corne de brume dans ce qui ressemble à des phares en miniature. Au cours des deux guerres mondiales, les estacades ont été sérieusement endommagées, pour ne pas dire détruites; elles ont été reconstruites à chaque fois.
Ces deux estacades constituent une grande attraction et une étape pour les touristes. Idéal pour un bon bol d’air. La pêche à la ligne ou au carrelet y est une occupation très appréciée.
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Service de bac
Un service de bac était déjà actif en 1910 à Nieuwpoort, à hauteur de l’embouchure de l’Yser. Au milieu des années 1960, les avirons furent remplacés par un moteur hors-bord et, à partir de 1976, le transport devint gratuit. A partir de juillet 2011 un nouveau service de bac opère entre la Promenade Paul Orban et la domaine militaire. Service: vacances de Pâques au 30 septembre, matins aux soirs. Les bateaux peuvent transporter 50 passagers et 20 bicyclettes et sont accessibles aux personnes handicapées.
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Port de pêche
Autrefois, Nieuwpoort était presque exclusivement un port de pêche et il fut même à certaines périodes l’un des plus importants de la côte. L’importance de l’approvisionnement en poisson au 12e siècle apparaît clairement dans l’ordonnance de 1163 qui mentionnait l’assiette d’impôt qui devait être levé sur le hareng, le maquereau, le saumon, le cabillaud, l’églefin, la plie, le flet, la raie et l’anguille. Comme Nieuwpoort a été assiégé à plusieurs reprises, le port a connu beaucoup de hauts et de bas et a souvent changé de fonction. Ainsi, Nieuwpoort a été pendant un moment l’avant-port d’Ypres et de Bruges. A la fin du 16e siècle, Nieuwpoort était également, avec Dunkerque, un repaire illustre, si pas tristement célèbre, de pirates espagnols, qui attaquaient les navires hollandais. Raison suffisante pour le Prince Maurice de Nassau d’entreprendre une expédition punitive contre les deux ports. Une expédition qui s’est terminée par la Bataille de Nieuwpoort bien connue de nos voisins du nord, les 1 et 2 juillet 1600.
Pendant la deuxième guerre mondiale, le port de pêche de Nieuwpoort rentrait de grandes quantités de hareng, la pêche a fait d’ailleurs beaucoup de victimes parmi la population des pêcheurs. Dans les années soixante, la flotte de Nieuwpoort perdit de son ampleur et le port se vit attribuer un nouveau rôle principal: port de plaisance.
Le port de pêche est situé dans la partie nord-ouest de la ville, et a évolué historiquement avec elle. Le long du quai qui s’étend sur environ un kilomètre sont amarrés les bateaux de pêche multicolores. Les spécialistes y reconnaîtront trois sortes différentes de bateaux, qui remplissent chacun une mission spécifique dans la pêche au poisson: les crevettiers, les chalutiers côtiers ou petits chalutiers et les grands chalutiers.
La minque (halle aux poissons) municipale a été construite en deux étapes. Le bâtiment original de 1952 a été agrandi en 1972 pour atteindre sa taille actuelle.
Le poisson vendu à la criée à Nieuwpoort est pêché dans la Mer du Nord, dans les eaux proches de la côte ou à l’ouest. Les bateaux qui pêchent près de la côte sont au maximum 48 heures en mer, tandis que ceux qui pêchent à l’ouest y restent environ 5 jours.
Sur les bateaux, le poisson est conservé dans les meilleures conditions possibles et se voit donc attribuer le label de qualité le plus élevé lors de la vente à la criée.
En dehors des périodes de gros temps, la navigation de pêche est active du lundi au samedi. Le poisson est vendu quotidiennement à la criée à 7 ou 8h du matin. C’est le lundi, le mercredi et le vendredi que l’on peut le mieux humer l’ambiance de la vente.
Autrefois, le mot de “vismijn” (minque) était communément utilisé. Son origine est liée au fait que le candidat acheteur faisait savoir qu’il désirait acheter un lot de poissons en criant “mijn” (“à moi”). Actuellement, la vente ne se déroule plus par cris et appels. Le poisson est maintenant vendu aux enchères au moyen d’un compteur électronique alimenté par un système informatique. L’acheteur n’est même plus obligé de se rendre à la vente aux enchères, mais peut acheter tranquillement chez lui via un PC et une ligne téléphonique spéciale.
Des visites guidées de la minque se déroulent régulièrement (demandez le calendrier des événements à l’office du tourisme).
Différentes salles du même bâtiment font aussi office d’espace d’exposition ou de salle des fêtes.
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Vierboete - Phare
Sur la presqu’île artificielle du Kromme Hoek, entre le Vlotkom et le Noorderhaven, l’Institut pour le Patrimoine Archéologique de la Communauté Flamande a mis à jour les fondations du “Vierboete” datant de 1284. Il s’agit probablement du plus vieux phare à s’être jamais dressé sur une côte européenne, ce qui souligne une fois de plus l’importance du port de Nieuwpoort à cette époque. Le phare avait un diamètre de 8 mètres, 20 mètres de hauteur et une épaisseur de mur de ± 80 centimètres. Il avait été construit en “moeffen”, des briques de l’époque d’assez grande taille. En 1914, l’armée belge a fait sauter cette balise et les ruines de surface subsistantes ont été nivelées au sol en 1930.
Autrefois, le mot de “vismijn” (minque) était communément utilisé. Son origine est liée au fait que le candidat acheteur faisait savoir qu’il désirait acheter un lot de poissons en criant “mijn” (“à moi”). Actuellement, la vente ne se déroule plus par cris et appels. Le poisson est maintenant vendu aux enchères au moyen d’un compteur électronique alimenté par un système informatique. L’acheteur n’est même plus obligé de se rendre à la vente aux enchères, mais peut acheter tranquillement chez lui via un PC et une ligne téléphonique spéciale.
Des visites guidées de la minque se déroulent régulièrement (demandez le calendrier des événements à l’office du tourisme).
Différentes salles du même bâtiment font aussi office d’espace d’exposition ou de salle des fêtes.
Le phare, situé sur la rive droite de l’embouchure de l’Yser, a eu une histoire mouvementée. Il a été construit en 1881 à 100m de la mer et à 250m de l’embouchure de l’Yser, pour remplacer le vieux Vierboete, qui se trouvait sur la rive gauche, plus en direction de la ville, et qui était trop éloigné de la mer que pour fonctionner convenablement.
Le nouveau phare avait une hauteur de 28m et formait un tout avec la maison du gardien du phare. Il était éclairé à l’huile minérale et émettait une lueur rouge fixe.
Fin octobre 1914, pendant la Bataille de l’Yser, le phare a été détruit. Il fut reconstruit en briques en 1923 et pourvu d’une “bliksemlicht” (“lampe éclair”) électrique.
Lors de leur retraite en septembre 1944, les Allemands ont dynamité le phare. L’année d’après, un pylône de signalisation de 15 m de haut a été placé provisoirement sur une dune.
Le phare actuel a été utilisé pour la première fois en 1949. Il s’agit cette fois d’une construction en béton rayée de rouge et de blanc, ce qui contribue beaucoup à sa visibilité et à son caractère reconnaissable en tant que balise. Il se dresse 27 mètres au-dessus du niveau de la mer et le halo lumineux atteint 29 m. Le gyrophare rouge émet un éclair toutes les 14 secondes. Le dernier gardien du phare a rempli sa fonction jusqu’à sa mise à la retraite en 1963. Ainsi, le phare a perdu une part de son romantisme... Depuis, le fonctionnement du phare est réglé à l’aide d’une commande à distance électronique depuis le bâtiment de l’Administration du Pilotage de l’autre côté de l’embouchure de l’Yser.
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Edifice 'White Residence' - Grand Hôtel
Anciennement appelé “Le Grand Hôtel”. Façades monumentales et protégées datant de 1924 et conçues par l’architecte A. Lagache. Façades grises (1924) en pierre naturelle (pierre de taille) et en briques crépies. Parmi les ornements d’inspiration baroque : balcons et balustres, guirlandes et médaillons, festons et motifs floraux, arcades profilées et statues.
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